Réduire et harmoniser les prélèvements sur les entreprises
Taux de TVA, impôt sur les sociétés, charges sociales, contribution foncière… les différences actuelles de prélèvements entre les différents pays de l’Union sont sources de distorsions de concurrence et pénalisent ainsi de nombreux chefs d’entreprise de l’artisanat et du commerce de proximité, singulièrement dans les zones frontalières.
L’UPA a toujours soutenu la construction européenne en tant que levier de croissance pour la France mais sous réserve de réduire progressivement les écarts fiscaux et sociaux constatés entre les différents pays membres de l’UE. Force est de constater que ce mouvement est trop lent et trop timide.
La France fait notamment partie des pays européens où le taux de l’impôt sur les sociétés est parmi les plus élevés et où les entreprises et leurs salariés supportent un niveau de charges sociales important.
Les eurodéputés nouvellement élus devront clairement combattre ces écarts.
Côté TVA, l’Union a prolongé la possibilité donnée aux Etats membres d’accorder un taux réduit à certaines activités, notamment la rénovation énergétique et la vente de produits alimentaires en ce qui concerne la France (5,5%). L’UPA soutient cette politique et souhaite que davantage d’activités à forte intensité de main d’oeuvre puissent bénéficier du taux réduit.
Enfin, en matière de normalisation, il est utile que le processus se poursuive dans la mesure où il garantit les produits et prestations d’origine européenne et protège les consommateurs.
En revanche, il est absolument indispensable que ces normes soient définies en accord avec les représentants des entreprises de proximité pour leur permettre d’écarter des dispositions qui par nature seraient inapplicables à ces catégories d’entreprises.