Elections du 25 mai 2014: Un scrutin plus décisif que jamais!
Les prochaines élections européennes auront lieu le 25 mai 2014 en France, à l’exception de certains départements et collectivités d’outre-mer.
Mais plus largement, du 22 au 25 mai, ce sont 388 millions d’européens dans 28 États membres qui seront appelés à choisir leurs 751 représentants au Parlement européen pour les 5 prochaines années.
Ces élections donneront aux électeurs la possibilité d’influer sur le cours de l’Union européenne.
À l’heure où l’Union cherche une issue à la crise économique et où ses responsables réfléchissent aux moyens de renforcer le poids du vieux continent sur la scène internationale, ces élections revêtent une importance plus grande que jamais.
Ce scrutin est en effet le premier organisé depuis que le traité de Lisbonne de 2009 a conféré au Parlement européen plusieurs nouveaux pouvoirs importants. Le Traité modifie en particulier le mode de désignation du président de la Commission, en renforçant le poids du Parlement européen dans le processus. Réunis lors d’un Conseil européen les 26 et 27 juin, les chefs d’Etat et de gouvernement devront en effet proposer au Parlement européen un candidat à la présidence de la Commission, « en tenant compte des élections au Parlement européen ». Le candidat devra ensuite être approuvé par les eurodéputés à la majorité des membres. Cette même majorité issue des élections élaborera la législation européenne au cours des 5 prochaines années, dans des domaines allant du marché unique aux libertés civiles.
Les artisans et commerçants de proximité iront dans leur grande majorité (66%) voter lors des élections de mai 2014, bien au-delà du taux de participation global attendu pour ce scrutin.
Les chefs d’entreprise de proximité expriment ainsi leur intention de prendre toute leur part au débat sur l’avenir de l’Union européenne.
Ils fixent deux priorités aux eurodéputés français :
- l’harmonisation sociale et fiscale entre les Etats membres
- et la réduction des dépenses publiques.
Ces deux chantiers sont ainsi évoqués par une entreprise de proximité sur deux. Au-delà, il ressort de cette étude que la vague eurosceptique a également atteint les artisans et commerçants de proximité français. Ils sont ainsi une majorité (53%) à estimer que l’Union européenne ne contribue pas à la prospérité de la France. La même proportion (54%) juge que depuis sa création, l’Union européenne n’est pas une bonne chose pour eux, et moins encore pour leur entreprise (62%). Dans la même logique, les deux tiers des personnes interrogées (66%) pensent que les réponses aux difficultés économiques doivent plutôt être apportées au niveau national.
http://www.upa.fr/actualites/communique-presse.html?upaPublic=c476504a024a5b1217a6f59325ef4e0a